Nous nous excusons de ce message tardif, des travaux étaient effectués sur notre site.

En ce temps particulier de confinement, je voudrais rejoindre chacun de vous par la prière, la pensée, la bénédiction. Ce monde, lancé comme un bolide dans sa course folle, où nous courions tous après le TEMPS, ce monde dont nous savions tous qu’il courait à sa perte mais dont personne ne trouvait le bouton « arrêt d’urgence », a été stoppé net. Nous sommes tous « arrêtés » dans notre élan, quel que soit notre état de vie, riches, pauvres, tout le monde à la même échelle et ceci au niveau mondial.
Nous sommes ramenés à l’intérieur de nos maisons « matérielles », mais aussi à l’intérieur de nos maisons « intérieures ». La maison en hébreu a plusieurs significations (entr’autres) :
« Bayith » : BETHEL, forteresse, « Cukkah » : tabernacle, mais aussi « Shebet » : sceptre (bâton souverain de la royauté).

Nous sommes ramenés à la Chambre Haute (Hébreu : « Sagah » : haute muraille ) de nos cœurs, de nos âmes. Allons-nous seulement passer devant ? Allons- nous rester devant la porte ? Ou allons-nous rentrer dans ce lieu secret où nous sommes seuls, vrais, droits, authentiques avec notre Dieu ? Cette haute muraille à laquelle j’ai peut- être bien souvent pensé en me disant, « je n’ai pas le temps », je prendrai ce temps avec Dieu plus tard. Maintenant que j’ai le temps, que le bruit s’est arrêté, que le silence s’est installé, vais-je me laisser disperser ? J’ai certainement de nombreux travaux à rattraper mais vais-je laisser la priorité à Dieu ? Ce temps de confinement peut être aussi pour moi, dans ma liberté, l’opportunité de me mettre à part pour Dieu, de remettre mon compteur spirituel à zéro, de vivre un vrai temps de repentance, de sortir de ma torpeur, une remise en question de mes priorités, un temps particulier d’intériorité.

Peux être mon lieu de confinement est-il très étroit, dans la solitude, dans le télétravail, avec ma famille où dans les difficultés, peu importe.  Dieu saura toujours me rejoindre, là où je suis, quoi que je vive :  la douleur, l’épreuve, la peur, l’angoisse ou la séparation. Dieu recueille chacune de nos larmes comme des perles de nacre, rien n’est perdu. Il fait tout concourir à notre bien même dans l’épreuve.

A l’image des hommes et femmes de Dieu, des consacrés dans leur couvent, mon lieu de confinement, où qu’il soit, peut être un lieu de haute louange, d’intercession, de prière, de lecture de la parole de Dieu, rempli de la présence de Dieu, un lieu propice à la sainteté. « Ce temps d’isolement est un temps privilégié pour que vous puissiez accéder à la sainteté. » (Père Lataste aux prisonnières dans leur cellule de prison).
« Psaume : 28.8. Il est le rocher de la délivrance de son oint ».

Mais Dieu a besoin d’un cœur repenti pour répandre ses grâces. Afin de vivre une vraie liberté vais-je le laisser mettre en lumière tous les domaines de compromis dans ma vie, lui confier mes épreuves, mes enfants, ma famille, mes parents, mes amis, mon travail, mes collègues et même et surtout aussi mes ennemis ? N’oublions pas notre pays, nos gouvernants, les autres nations ainsi que tous ceux qui oeuvrent pour le bien commun.

2 Chroniques 7,14. « Si mon peuple, sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie et cherche ma face, s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché et je guérirai son pays.

Philippiens 2 :10 « Afin qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse, au ciel, sur terre et dans les enfers, que toute langue proclame Jésus Christ est Seigneur.

Quel que soit le plan de Dieu pour notre vie, Il est souverain dans son agir, gardons l’espérance bien ancrée en lui, et ne perdons pas de vue la vision de la moisson. Dieu a besoin de cœurs qui soient prêts à se lever pour la moisson et à recevoir la révélation.

A ce sujet, je voudrais vous partager quelque chose, il est rare que je partage ce que je vis personnellement.
Le 25 Janvier 2020, alors même que nous vivions notre quotidien habituel et qu’il n’était question de rien (le virus était alors uniquement en Chine), il ne se passait rien en Italie ni ailleurs.  Nous avions un temps fort Debout Resplendis à STE ANNE D’AURAY. Le Saint Esprit m’a travaillé à plusieurs reprises durant les semaines précédentes sur la vision de la moisson. Alors même que je prêchais, je devais lutter contre moi-même, contre mes paroles, car le Seigneur insistait beaucoup sur l’urgence de l’intimité avec lui, sur l’urgence de purifier nos cœurs pour recevoir la révélation, sur la vision de la moisson. Dieu me montrait que nos cœurs étaient tellement souillés, inconscients de leur propre péché, qu’ils étaient inaptes à recevoir certaines révélations de son coeur. C’était à la fois plein d’espérance et rempli d’une urgence à se convertir vraiment, à se convertir jusque dans les profondeurs de notre être.

Frères et sœurs, gardons très fort notre espérance ancrée en Christ, le Seigneur a besoin de disciples forts, armés par la prière, la parole de Dieu, la louange avec le sceptre à la main. Que le précieux sang de Jésus recouvre notre pays !

Dieu a besoin que nos manteaux spirituels soient parvenus à maturité, les manteaux des différentes onctions, les différents appels, vont s’unir pour la moisson. Rien ne pourra arrêter la moisson !  Dieu a besoin de chacun pour cette moisson. Soyons prêts et à l’écoute en ayant nos regards, nos pensées tout notre être uniquement tournés vers lui.

 IL EST DIEU !

Maryse LE MAUFF
Présidente de l’association

 

PS : Pour les personnes qui le désirent il est possible d’écouter gratuitement cet enseignement sur la moisson en cliquant sur la vidéo en bas ou en haut de la page ou en cliquant directement ici

Proverbes 18-10 : Le nom de l’Eternel est une tour forte, le juste s’y réfugie, il est hors d’atteinte.

Psaume 91
(Puissant psaume de protection, nous avons été témoins de nombreuses grâces et guérisons à la lecture de ce psaume ).

« Quand je me tiens sous l’abri du Très-Haut
et demeure dans l’ombre du puissant,
j’invoque le Seigneur, mon refuge et mon secours, le Dieu dont je suis sûr…
…« Qu’il en tombe mille à mes côtés, et dix mille à ma droite, je reste hors d’atteinte…etc
.

Enseignement du 25 janvier 2020
– La moisson –

Par Maryse LE MAUFF